N’étant pas originaire de la région, je souhaitais m’installer en Auvergne. C’est une opportunité qui m’a conduite dans le sud du Cantal. Passée une période de test, j’ai rapidement été séduite par la beauté et la préservation du lieu, la gentillesse des habitants et la qualité de vie que j’y ai trouvées. J’ai donc pris la décision de m’y installer durablement et d’y réaliser mon projet de vie.
Petit village d’environ 200 âmes et d’une superficie de 1718 hectares situé sur l’axe entre Aurillac et Rodez, cette commune fait partie du Pays d’Auze, du nom de la rivière qui parcourt la commune. Nous bénéficions d’une vue magnifique sur la vallée du Lot et restons loin des principales pollutions issues des activités humaines.
L’habitat est principalement constitué de maisons anciennes en pierre avec des toits en lauze. La plupart ont été magnifiquement restaurées. Elles comportent souvent un sécadou (petit bâtiment qui servait auparavant à sécher les châtaignes) et un four à pain.
Les cultures sont réparties sur deux parcelles entourant le lieu-dit de Leygues.
C’est celle sur laquelle sont installées les cultures les plus anciennes. Elle n’est accessible que par un sentier de Grande Randonnée, c’est donc un écrin bordé d’un côté par une forêt et entouré d’une haie d’arbres.
J’ai décidé d’y implanter des rosiers de Provins. Par la suite, je souhaite y développer des plantes pérennes nécessitant peu de profondeur de terre.
La seconde est située tout en haut du hameau. Elle est beaucoup plus accessible et plus exposée au vent. Toute en longueur, elle permet une gestion aisée des rangs de culture avec le Toutilo. A terme, je souhaite récréer une haie diversifiée et productive sur tout son pourtour.
Comment je travaille ? C’est par ici